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DerniĂšre Ă©tape de notre pĂ©riple, Cuba ! AprĂšs le dĂ©sert dâAtacama, nous pensions avoir vĂ©cu le plus difficile en matiĂšre de connexion⊠Eh bien non, Ă Cuba câest plus compliquĂ© encore ! Une vraie cure de dĂ©sintoxe !
Pour ce dernier parcours, nous souhaitons ĂȘtre au plus prĂšs de la population et pour cela, nous choisissons des chambres chez lâhabitant que lâon appelle ici la « casa particular ». Pour cette premiĂšre expĂ©rience, Ă La Havane, nous avons Ă©tĂ© chaleureusement accueillis. Nous logeons dans des bĂątis dâorigine coloniale, La Havane en est truffĂ©e. Le problĂšme rĂ©side dans lâĂ©tat de dĂ©labrement avancĂ© de nombre dâentre eux. Nous savions que les cubains vivaient chichement mais nous sommes tout de mĂȘme surpris par le peu de marchandises disponibles y compris dans les produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ©. Nous constatons que les cubains sont trĂšs dĂ©munis (salaire moyen mensuel 20⏠!). Chaque jour, lorsque nous sortons de notre logement pour nous retrouver dans la rue, nous avons lâimpression dâentrer dans un film des annĂ©es 50, genre Hitchcock ! Les trĂšs nombreuses voitures amĂ©ricaines de ces annĂ©es lĂ y sont pour beaucoup mais Ă©galement la dĂ©co des « magasins » (lorsquâils existent car il y en a peu) qui semblent figĂ©s dans les amĂ©nagements des annĂ©es sixties. Bien souvent, les produits de base sont vendus dans des locaux Ă lâamĂ©nagement sommaire rappelant lâambiance de la derniĂšre guerre. Dans le centre de La Havane et la vieille ville, les habitants vivent dans les anciens bĂątis coloniaux mais nâayant pas le financement nĂ©cessaire pour les entretenir, ces derniers se dĂ©gradent et sont pour la plupart insalubresâŠ
MalgrĂ© ce constat, lâensemble dĂ©gage un charme certain par leur architecture et les couleurs variĂ©es dont ils sont recouverts. Partout dans la vieille ville, nous marchons au rythme de la salsa et autres musiques cubaines jouĂ©es par de trĂšs nombreux groupes installĂ©s dans les bars et restaurants⊠VoilĂ pour ces premiĂšres impressionsâŠ
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