C’est la plus petite des 3 îles situées au nord ouest de Lombok. Nous y sommes allés en prenant le bateau à Padangbai à l’est de Bali.
Un pack acheté à Ubud
Dans le centre d’Ubud, de nombreuses agences proposent des transferts en bus puis en bateau. Nous avons pris celui de Gili Air comprenant : transport en mini-bus d’Ubud à Padangbai puis en speed boat de Padangbai à Gili Air. Les agences s’alignent à peu près toutes sur le même tarif, ici l’ensemble pour un montant de 200 000 Rp soit environ 13€ par personne.
Nombreuses agences au cœur de la ville d’Ubud
Un trajet d’une durée de 7h
Le départ a lieu à 7h du matin. Le mini bus fait la tournée des hôtels puis direction Padangbai, arrivé sur le port à 12h. Commence alors une attente assez longue sur une plage bondée de touristes en partance pour l’une des trois îles. Le charme est rompu mais le site reste assez joli…
Avant d’être définitivement transformé en saucisses grillées, départ en speed boat après une heure d’attente…
Port de Padangbai, les « Gili » seraient-elles très touristiques?
Port de Padangbai, départ vers les « Gili » en speed boat
Après 1h30 d’un voyage agréable, pas trop secoués et impressionnés par la flopée de moteurs surpuissants, débarquement à Gili Trawagan (Gili « T » pour les intimes) et là, rebelote! Il faut descendre et changer de bateau. Encore 1h d’une attente en plein cagnard sur la plage! Une vidéo pour se mettre dans l’ambiance…
Comme vous pouvez le constater, nous ne sommes pas seuls! Pas vraiment à l’aise par cette forte présence touristique mais nous n’avons pas le choix, il faut jouer le jeu…
Un silence inhabituel
La traversée Gili T à Gili Air est courte. Les tongs tout juste posées sur la plage, un silence qui ne trompe pas : il n’y a pas d’engins motorisés. Incroyable! Cela existe vraiment?
Nous empruntons la rue principale en terre, pas de klaxon pour nous avertir du passage d’un véhicule pressé mais seulement le tintinnabule des clochettes suspendues au cou des chevaux tirant des carrioles-taxis. D’emblée, le lieu est reposant et laisse une impression positive. Bon point pour Gili Air!
La rue principale de Gili AIr
Les taxis de l’île
Des rues en sable et une ambiance bon enfant
Le tour de l’île en tongs
Un sentier fait le tour de l’île et permet une balade facile d’une durée d’à peine 2 heures. Les abords du sentier sont très habités et surtout investis par des structures touristiques. Ainsi, au cours de la promenade, nous traversons de très nombreuses gargotes plus ou moins équipées et sophistiquées. Certaines, pittoresques et charmantes, d’autres à la déco « internationale » de type Lounge. Et pour se distinguer et attirer la clientèle, les décibels sont de sortie et n’ont aucune difficulté à masquer le chant des oiseaux. C’est dommage car on y vient avant tout pour y trouver le calme et la sérénité.
La randonnée est cependant plaisante avec un accès permanent à la plage.
Le sentier autour de l’île, entre océan et végétation, ici un magnifique Yucca
Le long du sentier, des gargotes à la déco parfois très créative
Le sentier de Gili Air, des bars et restaurants pittoresques
Plage, baignade et snorkeling
Le site est évidemment très adapté pour la baignade et le snorkeling. Pour la petite histoire, lorsque nous avons entendu parlé de ce mot la première fois, nous pensions qu’il s’agissait d’une activité hautement technique. Que nenni, c’est en fait ce que nous pratiquions avec nos enfants en méditerranée, observer les poissons avec masque et tuba éventuellement équipé de palmes! Snorkeling, ça fait mieux sans doute…
La rencontre d’un people recherchant la tranquillité n’est pas impossible…
Ainsi, Gili Air se prête bien à l’observation sous-marine. Des plages aux pentes très douces. A 100 m du bord, vous avez de l’eau au niveau du genou (j’exagère à peine), très nombreux poissons dans les zones rocheuses et les herbiers. Plages très agréables également pour une sieste après l’effort.
La plage est parfois recouverte de coraux morts. S’équiper de chaussures!
Un port tout mignon
Malgré un tourisme en pleine expansion, Gili Air vit encore de la pêche. Il y règne une atmosphère de petit village authentique. La vie de l’île n’est pas exclusivement orientée vers le tourisme…
Ponton d’accès aux bateaux sur Gili Air
Sur le port de Gili Air le matin, des couleurs contrastées par une belle lumière
Retour d’une pêche au thon
Débarquement des marchandises directement côté plage
Sunset à Gili Air
Sur cette île comme sur bien d’autres, l’incontournable coucher de soleil! Les commerçants ne s’y sont pas trompés et se sont donc installés sur la partie ouest. Des bars Lounge sont ici prêts pour vous accueillir afin de vivre l’instant magique! Ils sont bien là, juste derrière vous…
Coucher de soleil sur Gili Air avec, au loin, Gili meno
Et finalement qu’en pense-t-on?
Après quelques déceptions liées à la forte présence des équipements touristiques, la plus petite des trois îles ne manque pas d’air! Selon les avis des voyageurs, elle est moins tapageuse que la « T ». Le calme engendré par l’absence de véhicules à moteur est d’un sacré confort. Les paysages sont magnifiques! Un petit conseil pour ceux qui souhaitent passer des nuits sereines, s’éloigner ne serait-ce que de 100 mètres du bord de plage, il y a des hébergements pour tous les budgets…
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