Très prisée par les touristes, Ubud est une petite ville animée, située au sud de Bali à environ 20 kilomètres de la côte est. Sur une carte, elle pourrait s’assimiler à un village mais en réalité, elle est très étendue et la circulation y est difficile. Sa population autochtone est importante et les habitations tentent de trouver leur place entre les canaux et les rizières. De ce fait, la circulation motorisée est compliquée rendant du même coup la déambulation piétonne difficile. En revanche, certains secteurs et en particulier le nord du bourg constitue un lieu privilégié pour la ballade entre les rizières et les canaux.
Par ailleurs, on découvre à Ubud de nombreux ateliers d’artistes et d’artisans en tout genre.
Se loger à Ubud, quel emplacement choisir?
Nous avons fait le choix d’un hébergement un peu à l’écart du centre ville après avoir lu que l’animation y était assez importante et donc un peu bruyante. Sur la carte, nous pensions être basé à 20 ou 30 mn à pied. Le problème est que l’on ne circule pas facilement à pied sur la partie sud-est de la ville. Les canaux et les cultures amènent les piétons à emprunter les rues (routes?) mais compte tenu de l’absence de bas-côté, la marche à pieds est pénible et dangereuse. Notre logement, le Sowan Ubud est donc un hôtel situé dans un secteur au calme mais éloigné du centre ville à pied. D’apparence luxueuse, son prix est très abordable autour de 25€ la nuit. Nous ne regrettons pas ce choix en tant que tel mais après connaissance de la région, nous tenterions de trouver un logement situé au nord du bourg au coeur des rizières en terrasse.
Des paysages de rizières proches du centre
Situés au nord de la rue principale qui traverse Ubud sur un axe est-ouest, des paysages de rizières s’étendent sur quelques kilomètres. Le contraste est saisissant entre l’animation bruyante de la ville et le calme des rizières. Il suffit de marcher quelques dizaines de mètres pour se plonger dans la vie des agriculteurs locaux. Des sentiers où seuls quelques scooters ont accès permettent de s’extraire de la vie trépidante de la ville.
Une activité humaine peu mécanisée
Comme partout ailleurs, la culture du riz reste peu mécanisée. Le motoculteur équipé de roues métalliques et d’un outil de travail du sol à l’avant est le principal matériel motorisé. La traction animale est encore très utilisée. Il n’est pas rare de rencontrer un attelage de bœufs tirant un soc de labour.
Siroter un bon jus de fruit au cœur des rizières
Si vous voulez profiter du calme et de la sérénité des lieux tout en sirotant un bon jus de fruit, deux adresses de bar/restaurant situées au cœur des rizières : Le Sweet Orange Warung et le Sari Organik. Ce dernier propose des produits bio et notamment des jus de fruits frais excellents.
Un centre ville très animé
Ville très touristique, la rue principale d’Ubud par laquelle nous arrivons n’est pas très engageante. Il faut ensuite rentrer davantage dans les petites rues. Celles-ci sont assez étroites et donc en général plus calmes. Nombreuses boutiques en tout genre et une restauration très variée liée à une présence touristique forte et venant de tout pays.
Difficile de conseiller telle ou telle adresse de restaurant tant ils sont nombreux. Nous sommes allés « Chez Bernadette », bonne carte et prix moyen, une décoration très originale…
Des temples disséminés un peu partout dans la ville où l’on accède par une porte. Comme partout à Bali, ces temples sont publics ou privés. Ces derniers appartiennent souvent à des familles mais restent pour la plupart accessibles à tous. Pour nous, difficile de distinguer à Ubud précisément s’il s’agit de sites publics ou privés.

Temple hindoue et au premier plan, Ganesh, dieu de la sagesse et de l’intelligence dans l’hindouisme…
Un vaste marché permanent
Au cœur de la ville, un marché installé pour moitié dans un bâtiment sur deux étages et le reste à l’extérieur qui s’étend jusque dans les ruelles. Nombreuses boutiques orientées touristes bien sûr mais vente également de produits de première nécessité, légumes, fruits… et vêtements. Par ailleurs, un bon moyen pour découvrir le savoir-faire des artisans locaux.
Une activité artisanale et des ateliers d’artistes
Ubud est connu pour son activité artisanale. Celle-ci se découvre en longeant les rues de la ville où des ateliers travaillant le bois ou le métal s’étalent jusque sur les trottoirs. Création d’objets parfois insolites…
Le cas particulier des « Rice terrace » de Tegalalang
A quelques kilomètres au nord d’Ubud, des rizières en terrasse qui font la renommée de Bali. Nous y sommes allés en Scooter. Si vous voulez profiter de la campagne, nous vous conseillons d’y aller par une petite route qui serpente dans les rizières. Une ballade très agréable d’environ 30 mn…

Le scooter, un moyen de transport très sympa sur les routes de Bali. Ici, trajet d’Ubud à Tegalalang (Rice Terrace)
Les « Rice terrace » de Tegalalang se répartissent sur une aire relativement limitée. Située au coeur de ce village, les rizières épousent le relief dans une harmonie parfaite. Le lieu est très touristique mais il faut dire que le paysage est très photogénique. Plusieurs entrées sont possibles à partir de la rue principale. Après discussion avec un cultivateur, nous avons compris qu’il s’agissait d’un site occupé par plusieurs familles (trois familles semble-t-il…) dont l’activité principale reste la culture du riz. Le site n’est pas payant en tant que tel mais au cours de la promenade sur des sentiers aménagés, nous sommes amenés à « payer » un droit d’entrée correspondant au droit de pénétrer sur chacune des propriétés. Vous donnez ce que vous voulez… Cela peut surprendre car vous êtes sollicités à plusieurs reprises (nous en avons effectivement compté trois!). Prendre le temps de flâner sur les sentiers, découvrir ce paysage façonné par l’homme…

Vue partielle du site avec au loin, l’accès aux « Rice terrace » par les habitations et restaurants donnant sur le site
Et si on revenait à Ubud…
Malgré l’affluence touristique, Ubud vaut le détour. Il est assez facile de s’écarter de l’agitation de la ville pour y trouver la sérénité en particulier les paysages de rizières au nord du bourg. Aucun regret des découvertes réalisées!
Pour cela, de notre point de vue, le scooter est le moyen de transport le plus facile et le moins cher. Le plus délicat est peut-être de trouver l’hébergement à la fois au calme et pas trop loin du centre ville. Notre expérience nous inciterait à nous loger au nord du bourg au cœur des rizières…
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